NOTE BIOGRAPHIQUE
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ENGLISH
ESPANOL
1928
Second fils d'une famille ouvrière (son père était cheminot), Julio Le Parc est né le 23 septembre dans la ville de Mendoza, province de Mendoza, au pied de la cordillère des Andes, à 1100 km à l'ouest de Buenos Aires, capitale de l'Argentine. Il a donc passé son enfance à Mendoza et y a commencé l'école. Elève médiocre, il dessine cependant très bien les portraits de célébrités et les cartes illustrées A 13 ans il commence a travailler irrégulièrement, comme livreur de journaux, comme apprenti dans un atelier de réparation de bicyclettes ou dans une entreprise d'emballage de fruits.
1942
Il s'installe a Buenos Aires avec sa mère et ses frères. Ouvrier apprenti dans une usine de maroquinerie, la nuit, il prépare l'examen d'entrée à l'Ecole des Beaux-Arts.
1943-1946
Cours du soir aux Beaux-Arts. Travaille pendant la journée. Il travaille tout d'abord dans une maroquinerie, puis dans une bibliothèque et enfin dans une usine métallurgique. Premières expériences avec le mouvement des étudiants des Beaux-Arts, assemblées, revendications, etc. Le Parc s'intéresse aux mouvements artistiques d'avant-garde en Argentine: Mouvement d'art-concret-invention, Mouvement spacialiste animé par Fontana, son professeur aux Beaux-arts.
1954
Conscient de sa situation de marginal, il réintègre la société, obtient un poste de portier (concierge) dans un théâtre officiel, rejoins un groupe de théâtre expérimental indépendant, passe l'examen d'entrée en candidat libre a l'Ecole supérieure des Beaux-Arts, ou il est d'abord recalé puis admis.
1955
Il revient à l'Académie des Beaux-Arts et participe activement aux mouvements étudiants Nombreuses assemblées, occupation des trois écoles des Beaux-Arts, mise a la porte de leurs directeurs. Les étudiants prennent la direction des écoles occupées, suppriment les règles de discipline. Classent les professeurs par catégories: bons, mauvais ou indésirables, pratiquent une politique de portes ouvertes, concoctent de nouveaux plans d'études, lancent un appel aux jeunes artistes d'avant-garde, organisent des manifestations de rue, sont arrêtés, etc.
Il fait la connaissance de Martha.
1956-1958
Tout en réalisant des tableaux, des gravures et des monotypes, Le Parc et ses camarades analysent leur avenir d'artistes; c'est ainsi qu'ils décident de venir à Paris, centre artistique, pour rompre la dépendance qui les lie et voir de leurs propres yeux ce qui se fait là-bas et non pas le reflet déformé qui en arrive a Buenos Aires. Il se présente donc a un concours et obtient une bourse du Service culturel français, ce qui lui permet de partir à Paris, ou il arrive le 4 novembre 1958. Sobrino arrive peu de temps après, les autres suivent.
1959
Ensemble ils analysent les œuvres des artistes contemporains et d'avant-garde, repérant les contradictions et les limites à dépasser. C'est ainsi qu'au début de cette année-là, apparaissent les différences entre l'œuvre de Vasarely et les expériences de Le Parc et de Sobrino, qui travaillent d'une manière systématique sur la base de séquences et de progressions pour obtenir des résultats optiques. Ils critiquent ainsi de manière constructive l'attitude des artistes qui utilisent le libre choix des formes et leur libre emplacement dans l'espace et la surface. Ces critiques s'adressent principalement aux artistes de la tendance constructiviste ou cinétique de l'époque. Contacts avec Denise René, Vasarely, Vantongerloo, Morellet, etc.
Recherches visuelles sur la surface. Problèmes d'ordonnances régulières. Homogénéité des formes et des relations de formes. Séquences progressives de formes, de positions, de couleurs, etc. Problèmes de post-image. Instabilité visuelle. Décomposition du plan en quatre plans superposés, en forme de cube. Premiers essais d'image-lumière démultipliée par des plans de plexiglas en profondeur.
Martha le rejoins à Paris
1960
Fondation du GRAV (Groupe de recherche d'art visuel), qui concrétise, donne forme, organise et développe la confrontation d'expériences et d'idées. L'acte de fondation est signé par: Demarco, Garcia Miranda, Garcia Rossi, Le Parc, Molnar, Morellet, Mayano, Servanes, Sobrino, Stein, Yvaral. Premiers textes collectifs. Présentation d'expériences, débats. Naissance de son premier fils: Juancito
Expériences personnelles avec la lumière Petites boites de lumière avec un mouvement manuel qui produit des changements d'images et de couleurs. Premiers mobiles; blanc sur blanc, transparent sur blanc, mobiles au plafond. Premières recherches avec la lumière indirecte et rasante sur un plan et sur des écrans incurvés et accidentés Premiers reliefs en bois avec des progressions de niveaux, de rotation, etc
1961
Premier texte du GRAV, " Propositions sur le mouvement " et à l'occasion de la biennale de Paris, distribution du tract: " Assez de mystifications " deuxième présentation dans l'atelier du groupe, rencontres, discussions, publications du texte: " Propositions générales ", signé par Garcia Rossi, Le Parc, Morellet, Sobrino, Stein, Yvaral
Expériences personnelles sur la couleur-lumière en profondeur avec des changements aléatoires.
1962
Première exposition du groupe, enquêtes, débats publics Voyages et rencontres des membres du groupe "N" de Padoue, du groupe " T " de Milan et d'autres artistes, qui réalisent des recherches parallèles à celles du GRAV Parmi eux: Enzo Mari et Von Graevenitz, ainsi que le critique Mestrovitch. Avec eux, l'idée de la "Nouvelle Tendance" comme mouvement international prend forme au cours de rencontres et de discussions diverses. Participation du GRAV à l'exposition "Arte programmata" en Italie. Voyage a New York pour la première exposition du GRAV aux Etats-Unis. Texte personnel : " A propos de l'art-spectacle.. ". Rencontres avec d'autres Latino-Américains, a l'exposition " L'Art Latino-américain à Paris ".
Expériences personnelles avec la lumière et des mobiles dans un cube translucide et animation d'une pièce avec de la lumière en mouvement projetée sur les murs, le sol et le plafond Visualisation de rayons de lumière en mouvement. Expériences avec de la lumière rasante sur un cylindre réfléchissant.
1963
Diverses manifestations du GRAV sous le titre: " L'Instabilité ", Premier labyrinthe du groupe a la biennale de Paris. Le Parc participe, au nom du groupe, au Congrès international des critiques d'art à Rimini, ou il présente la " Proposition pour un lieu d'activation ". Nouveau texte sous le titre: " Assez de mystifications " Voyage à Zagreb a l'occasion de l'exposition "Nove Tendencije", et rencontre avec la majorité des exposants, discussions et organisation de la NT en tant que mouvement international. Naissance de son deuxième fils, Gabriel.
Expériences personnelles: incorporation de contingences extérieures a l'œuvre, propositions de labyrinthes, expériences de parcours, passages accidentés, premiers jeux. Œuvres de grande dimension (Biennale de Paris).
1964
Rencontres des artistes de la "Nouvelle Tendance" en vue d'organiser une grande manifestation a Paris, au cours de laquelle Le Parc, Morellet et Stein réaliseront un labyrinthe. Proposition au GRAV de réaliser "Un jour dans la rue". Voyage en Argentine et au Brésil a l'occasion des expositions du GRAV sur " l'instabilité " rencontres, débats, discussions, etc. Sur le plan personnel, développement d'idées de labyrinthes, de passages, d'éléments à manipuler, évolution des reliefs avec des réflecteurs incurvés.
1965
Avec le groupe, réalisation du "Troisième labyrinthe" à New York. Publication du texte "Stop-Art" Réalisation pour le GRAV, à la biennale de Paris, d'une salle de jeux ou le spectateur est partie prenante et déterminante des situations proposées. Personnellement, développement de thèmes de jeu, miroirs en mouvement, éléments pour des salles de jeu, ensemble de mouvements surprises, chaussures pour marcher différemment, lunettes pour voir autrement, etc Naissance de son troisième fils, Yamil.
1966
Première exposition personnelle (Galerie Howard Wise, New York); avec le groupe, réalisation d'une expérience a Paris intitulée: "Une journée dans la rue", qui commence a huit heures du matin et se termine a minuit malgré l'intervention de la police. Cette expérience, programmée en 1964, comportait une présentation de divers éléments qui, regroupés ou non, provoquaient des situations différentes toutes les deux heures et en différents lieux de la capitale On y distribuait un texte du GRAV, un plan avec le programme de la journée et une enquête. Salle personnelle à la biennale de Venise Le Parc obtient le Grand Prix international de peinture, Interview de Le Parc dans la revue ROBHO Texte du GRAV sur le thème des "Multiples", Première exposition personnelle à Paris, galerie Denise René, Rive Droite et Rive Gauche; réalisation et présentation des multiples. Présentation du groupe a l'exposition " Kunst Licht Kunst ", à Eindhoven. Il s'agit d'un labyrinthe dans lequel la lumière est utilisée pour solliciter la participation du spectateur. Personnellement, développement des ensembles avec mouvements surprises, Essais de lumière intermittente, de séries de miroirs, d'éléments pour "Une Journée dans la rue", de multiples.
1967
Deuxième voyage en Amérique latine à l'occasion d'expositions rétrospectives. Rencontres, débats, échanges d'idées, discussions, déclarations, interviews, etc. Réalisation de "Anti-voiture". Réalisation avec le GRAV d'un Parcours a volume variable, à Paris Personnellement, développement de thèmes sur la lumière intermittente, les ambiances, les contorsions, les murs transparents avec des plaques réfléchissantes.., Travail sur le texte " Guérilla culturelle ". Le Parc est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par André Malraux, ministre français de la Culture.
1968
Publication du texte " Guérilla culturelle" dans ROBHO Grande exposition du GRAV à Dortmund en Allemagne, sous le titre "A la recherche d'un nouveau spectateur", avec une grande salle de jeu et une sortie dans la rue avec des éléments de jeu et l' " Anti-automobile ", Avec le groupe, réalisation de travaux collectifs; l'un sous le titre " Variations sur l'escalade", à Buffalo, un autre à Saint-Paul de-Vence "Œuvre pénétrable", et un autre a Grenoble qui utilisait le mouvement d'éléments mobiles impulse par une scène tournante. Dans ces œuvres collectives, le spectateur est toujours l'élément primordial et c'est lui, avec sa participation, qui donne un sens à ce qui lui est proposé. Le groupe termine un projet de livre sur ses activités, réflexions, textes, réalisations, etc.
Mai français Contestation générale. Atelier populaire d'affiches. Le Parc est expulsé de France, avec d'autres; il parcourt plusieurs pays d'Europe, avec Enzo Mari, il envoie un télégramme à " Documenta " pour retirer sa participation. Cinq mois plus tard, la mesure d'expulsion est suspendue grâce aux multiples actions et revendications du milieu culturel et Le Parc revient à Paris. Dissolution du GRAV. Textes d'analyse, texte "Démystifier l'art". Analyses et discussions sur le comportement de l'artiste.
1969
Année de transition, réflexions collectives, projets en commun non réalisés. Préparation de "Amérique latine non officielle ", Boycott de la biennale de Sao Paulo. Assemblées publiques. Campagne internationale de mobilisation d'artistes, interventions dans le milieu culturel, etc.
Premier jeu-enquête: "Renversez les mythes" Réalisation des cellules dans lesquelles la lumières, vibrante et mouvante, baigne le spectateur.
Le Parc reprend ses expériences de 1959 sur la couleur; il les systématise et les développe.
1970
Le Parc déménage son atelier de Paris à Cachan, en banlieue de Paris. Voyage à Puerto Rico à l'occasion de la " Biennale américaine de gravures", là, déclaration collective en faveur des luttes de libération des peuples latino-américains Déclaration en direct à la télévision de Puerto Rico. Voyage à Cuba, participation au colloque de La Havane sur le thème: " Fonction sociale de l'art dans la société contemporaine ". Découverte et contact avec la réalité révolutionnaire cubaine, analyses et discussions avec des intellectuels et des artistes dans le but de trouver une nouvelle attitude. Texte personnel de Le Parc sur ses conclusions à la suite de ce colloque. Réalisation collective: " Amérique latine non officielle ", à Paris, grande manifestation contre l'information officielle au travers d'un parcours visuel, de débats, assemblées, etc. Voyage en Colombie à l'occasion de la biennale de Medellin, jeux-enquêtes, enquête générale, débats, rencontres, déclarations collectives sur l'Amérique latine Développement de jeux enquêtes et de thèmes sur la couleur. Texte "Couleur 1959". Second voyage à Cuba. Grande exposition personnelle a la Maison des Amériques, enquête, discussions publiques, rencontres, tentative de création d'une équipe expérimentale travaillant en collaboration avec le peuple.
1971
Expérience collective à l'air libre avec Morellet, Stein, Boriani, Colombo et De Vecchi, a Milan. Texte de réponse aux questions d'Enzo Mari. Troisième jeu-enquête. Participation à l'organisation d'un rassemblement d'artistes latino-américains à Paris, assemblées, discussions, projets, Lutte dans le milieu culturel Travail collectif: " Journal d'une veuve de mineur ". Mobilisation d'artistes, création du FAP (Front des arts plastiques).
1972
Grande exposition rétrospective personnelle à la Kunsthalle de Düsseldorf, avec plusieurs salles, notamment une de jeux et avec participation du spectateur; enquêtes, jeux-enquêtes, réalisation d'une expérience conçue conjointement avec Fromanger et Merri Jolivet, sur le thème des cartes postales. Publication, à l'occasion de cette exposition, d'un important catalogue ou les différentes expériences sont analysées et qui réunissent les principaux textes et apports. Campagne contre l'exposition Pompidou avec le FAP, mobilisation des artistes, assemblées, textes déclarations, etc. Le Parc renonce a participer a cette exposition, que ce soit individuellement ou comme ex-membre du GRAV. Le Parc met en question une proposition qui lui est faite de présenter une importante exposition rétrospective à Paris. Il rédige un texte d'analyse et lors d'une réunion au musée d'art moderne, il se plie a la décision du hasard (a pile ou face) et refuse la proposition. Réalisation collective "La torture", avec le groupe DENUNCIA. Le Parc assiste aux " Premières rencontres des arts plastiques latino-américains" à la Maison des Amériques de La Havane; analyses, discussions, accords, expositions, déclarations, appels.
1973
Voyage en Argentine. Contact avec la réalité d'un peuple plein d'espoir qui croît avoir trouve le chemin de sa libération. Là, contacts avec le milieu culturel, discussions, mobilisation d'artistes, projets.
Exposition personnelle à New York à laquelle Le Parc ne peut assister car le gouvernement des Etats-Unis lui refuse le visa. Le Parc assiste aux "Secondes rencontres des arts plastiques latino-américains" à la Maison des Amériques de La Havane, ou l'on fait une évaluation des réalisations et des possibilités dans ce domaine. Lors d'une exposition au musée des Beaux-Arts, une déclaration collective
est rédigée; les participants dédient une de leurs journées a Salvador Allende pendant laquelle ils réalisent en public chacun un tableau.
En tant que professeur a la faculté d'art, Le Parc forme une équipe avec les étudiants et ils réalisent ensemble plusieurs travaux collectifs, dont un sur le thème du travail.
1974
Développement de travaux de solidarité avec le peuple chilien au travers de "Viva Chile"Travaux collectifs avec les étudiants en art. Réalisation d'une peinture murale sur le thème des ondes couleurs et de la Longue Marche dans la nouvelle usine Renault.
Développement d'expériences de couleurs sur la base des 14 couleurs et sur les thèmes des ondes, des volumes virtuels et de La Longue Marche. Texte personnel sur le FAP.
Premiers essais sur le thème des modulations.
1975
Le Parc adhère au "Collectif des peintres antifascistes", il y participe par ses analyses et ses prises de position ainsi qu'en se joignant à une œuvre collective "Un monde à détruire - un monde a construire". Voyage a Venise et constitution de la Brigade internationale de peintres antifascistes, discussions, analyses, accords et réalisation d'une œuvre collective dans le port de Venise tout d'abord, puis d'une autre à Athènes
Développement de thèmes sous le titre générique de "Modulations" avec la technique de l'aérographe et notamment de variations en gris, blanc et noir.
Début d'une mobilisation d'artistes autour du nouveau Centre national d'art Georges Pompidou.
1976
Œuvre de la Brigade internationale a Paris Banderole commune du collectif de peintres antifascistes a l'occasion du défilé du 1e Mai, sur le thème du nouveau Centre d'art Pompidou. La mobilisation d'artistes autour du problème posé par l'apparition de ce nouveau centre continue. Discussions, assemblées, exigences, etc. Texte dialogue avec Maurice Matieu dans la revue "16 rue de Lille" Texte personnel dans le n° 2 de "16 rue de Lille" Le Parc prépare et réalise la maquette d'un livre a éditer à La Coruna, et qui comprend un maximum d'informations sur ses recherches, ses prises de position, ses textes, ses travaux collectifs.
1977
Mobilisation continuelle d'artistes contre l'existence du Centre Beaubourg, réunion de 1000 artistes à Créteil. Œuvre collective de la Brigade internationale au festival de Nancy. Préparation et création du SNAP (Syndical national des artistes plastiques) adhèrent a la CGT. Mise au point d'un système d'édition au pochoir et à l'aérographe.
Développement de thèmes pour l'édition de la famille des "Modulations". Préparation d'une exposition personnelle à Madrid.
1978
Dans le cadre de son exposition rétrospective de Madrid: enquête publique pour la donation d'une œuvre, table ronde avec la participation de l'Association des artistes espagnols, texte de Le Parc:
" L'artiste dans son contexte social actuel". Dans ses expositions rétrospectives du musée de Bilbao et de la Fondation Miro de Barcelone: échanges, discussions et réflexions avec des étudiants en art et des artistes. Edition d'un livre sur Le Parc par les éditions Guadalimar de Madrid A Aix-en-Provence, Le Parc donne une conférence-débat à l'Ecole des arts et s'occupe de la coordination d'un groupe d'étudiants pour un travail collectif d'intervention et de participation du public, dans la rue. Réalisation d'une peinture murale dans une rue de Villeparisis, avec la Brigade internationale des peintres antifascistes. Le Parc participe aux "Premières rencontres hispano-américaines des critiques d'art et des artistes plasticiens", à Caracas. Débats et échanges sur la problématique de l'art latino-américain Le Parc présente un exposé intitulé "Interrogations". Réalisation, avec la Brigade des peintres, d'une peinture murale en hommage a la lutte du peuple nicaraguayen.
La BBC de Londres réalise un film sur Le Parc et son œuvre; à cette occasion, Le Parc met au point l'idée de visualiser les problèmes de l'artiste dans la société, par une série de scènes, avec des décors et des personnages découpés, le tout sous forme de montage audiovisuel à base de diapositives qui donne une maquette de film.
1979
Le Parc participe aux "Rencontres de plastique latino-américaine et des Caraïbes la Maison des Amériques de La Havane, a Cuba; il y retrouve la réalité cubaine et s'y trouve confronté à l'évolution de la problématique des arts plastiques, échanges positifs. Il présente une série d'exposés sur la création, la valorisation et la commercialisation de la production artistique cubaine ainsi que sur la confrontation directe avec le peuple. A Montesquiu, il participe a des journées ou il présente son montage audiovisuel " L'autre face de l'art, l'artiste et son contexte social" à de jeunes artistes espagnols. Le Parc fait une série d'expositions personnelles au Venezuela et une au Pérou, accompagnées de rencontres avec des artistes et des étudiants en art, tables rondes, conférences et échanges sur la base de son montage audiovisuel. Développement de différents thèmes de la famille des "Modulations", avec plus de liberté et en y réincorporant la couleur. Reprise des contacts avec l'Italie: rencontres, voyages et expositions.
1980
Le Parc participe a la "Settima Latino Americana", à Rome; rencontres et échanges avec des artistes, des poètes, des écrivains, des musiciens et des cinéastes latino-américains. Elverio Maurizi écrit un livre sur Le Parc: "Modulazione della luce", édité à Macerata, à l'occasion d'une exposition personnelle de Le Parc accompagnée de débats. Intervention de Le Parc à la faculté d'architecture de Nantes, en France. A Paris, avec des écrivains, des musiciens, des artistes plasticiens et des intellectuels latino-américains, Le Parc participe a la création de l'Association pour la culture en Amérique latine. Le Parc participe aux Journées de la culture latino-américaine, à Sofia en Bulgarie, organisées avec la collaboration de la Maison des Amériques de Cuba. Rencontres et échanges avec des artistes, des architectes et des écrivains bulgares et relations nouvelles avec les participants latino-américains. Avec les artistes latino-américains: Gamarra, Guzman, Krasno, Maza, Netto, Noe, Novoa, Pisa, Ravelo, Tomasello et Vanarsky, Le Parc participe au projet de créer à Paris un espace culture! latino-américain, inauguré en décembre de cette année et qui se donne comme objectif de promouvoir et de diffuser la culture latino-américaine, dans la mesure de ses possibilités. Le Parc développe de nouveaux thèmes de la famille des "Modulations", en mettant l'accent sur la lumière.
1981
En préparant sa grande exposition rétrospective pour le musée des Beaux-arts de Caracas, Le Parc revient sur ses expériences avec la lumière et sur les jeux. Il approfondit aussi davantage les idées de ses dernières toiles, dans lesquelles la représentation de la lumière devient prépondérante. Le Parc fait équipe avec l'architecte peintre Carrossino pour présenter un projet à la Biennale mondiale d'architecture de Sofia en Bulgarie, sur le thème: "Architecture des sociétés urbanisées". Sur la base de différentes propositions d'interventions, le projet cherche à définir un nouveau comportement social, qui favorise la participation, la relation, la communication, la créativité des gens, à travers une réflexion et une action collectives. L'exposition rétrospective de Le Parc à Caracas comportant plus de 200 œuvres établit une relation ample et directe avec le public. A l'occasion de ce voyage, contacts au Venezuela, en Colombie et à New York. Réalisation d'une exposition historique du GRAV à Macerata, en Italie. Le Parc et 300 autres délégués participant aux "Rencontres d'intellectuels pour la souveraineté des peuples de notre Amérique", en septembre à La Havane. Là, il présente un exposé intitulé : "La valorisation: arme clef